Catherine et Benoit Drémont

Nous sommes ravis de vous présenter notre maison de Champagne installée sur un territoire d’exception, la Côte des Blancs.
Nous travaillons en famille, nous exploitons 3 hectares.
Notre viticulture est traditionnelle et raisonnée.
Nous utilisons les savoir-faire de nos Coopératives de renom.
Benoît assure les travaux viticoles et Catherine s’occupe de la partie administrative et commerciale.

Village Oger

Notre Maison

Notre Maison est installée sur un territoire d’exception

C’est à Oger-Blancs Côteaux, village situé dans la Marne, au cœur de la Côte des Blancs, que nous avons la chance d’exercer notre métier de viticulteur. Notre commune est classée Grand Cru, reflet de la qualité de nos raisins.

La Côte des Blancs située au sud d’Epernay offre une nature vallonnée. Les coteaux sont orientés principalement à l’est et au sud-est. Cette exposition constitue un abri pour nos vignes et les protège des vents d’ouest.

Nous bénéficions d’un climat favorable, apportant l’ensoleillement, la pluviométrie et les températures propices au développement du principal cépage : le Chardonnay.

Le Chardonnay est l’unique cépage blanc cultivé en Champagne, il constitue 95% de notre production. Ce raisin aux couleurs or apporte des saveurs délicates et présente des notes florales et d’agrumes.

Le sous-sol de nos vignes est essentiellement composé de craie et également d’argile sur les hauts des coteaux. Cette diversité des terroirs contribue à la typicité de nos vins.

 

Bulles

Notre Maison est traditionnelle et raisonnée

 

A la suite de mes parents, j’ai choisi en 2003 de reprendre l’exploitation familiale. Catherine, mon épouse, m’a suivi dans ce changement de vie. Je deviens le chef d’orchestre de cette nouvelle aventure. Mon rêve prend forme, le rythme est lancé. Le métier de vigneron est régi par une réglementation et ne s’improvise pas.
Tel un musicien, le vigneron a besoin de temps, de concentration et de précision. Il est à l’écoute de la nature et les conditions climatiques donnent le tempo. Il exécute ses travaux manuels avec précision et au fil de l’évolution de la vigne.
Je suis occupé dans les vignes une grande partie de l’année et les travaux sont rythmés par les saisons.

 

Les aléas climatiques tel le gel, la grêle ou l’échaudage sont parfois très dommageables. Ils peuvent être la cause d’apparition de maladies néfastes pour nos vignes telles que le mildiou, l’oïdium, le botrytis. Des parasites peuvent aussi faire des dommages tels que le ver de la grappe, l’araignée, la pyrale. Je suis soucieux et je fais en sorte de préserver notre environnement. J’utilise et j’applique sur mes vignes lorsque que cela s’avère nécessaire des produits de protection de la vigne. Cette viticulture raisonnée est indispensable et rythme ma stratégie en vue de ma prochaine certification Viticulture Durable en Champagne.
Mes rangs de vignes sont enherbés naturellement.

De la taille à la récolte

 

Après la vendange, qui a lieu en général début septembre, et dès que les feuilles sont tombées, le vigneron commence la taille de la vigne.

Taille des vignes

C’est un acte fondateur qui conditionne le développement et l’épanouissement. Elle assure la meilleure circulation possible de la sève vers les bourgeons fructifères.
Je pratique la taille Chablis, taille longue sur charpente longue portant ses fruits aux extrémités. Elle est spécifique au cépage Chardonnay. Pendant la période de taille, je veille à nourrir le sol et la vigne en apportant des nutriments organiques. C’est la fertilisation.
Après la taille qui se poursuit jusqu’en mars, c’est le liage, opération manuelle qui requiert précision et rapidité. Avec le printemps, la vigne se réveille et l’entretien de la vigne nécessite divers travaux qui sont gages de qualité. Début mai, quand apparaissent les premières feuilles, je pratique l’ébourgeonnage. Cette opération consiste à éliminer les rameaux non fructifères dans le but d’optimiser la photosynthèse.

Ensuite, le relevage des fils, le palissage et le rognage m’occupent jusqu’à l’été. Le palissage consiste à séparer et à ordonner les jeunes rameaux entre eux.
À la suite de contrôles de maturité réguliers, la date des vendanges est fixée en accord avec les autres viticulteurs de mon secteur.
Je constitue une équipe d’une dizaine de vendangeurs. Nous nous équipons de sécateurs, paniers et cagettes pour mener à bien notre cueillette manuelle des grappes. La bonne humeur est nécessaire pour mener bien ce travail dans les délais impartis.
Au fur et à mesure de la cueillette, les raisins sont transportés au pressoir de la Coopérative où ils sont écrasés sans attendre.
Les vendanges durent une dizaine de jours, c’est l’aboutissement de toute une année de travail.

Du pressoir à la dégustation

1 - Le pressurage

Le pressurage des grappes entières se fait dans des pressoirs d’une capacité de 8 000 kilos de raisins. Un contrôle du titre alcoométrique est effectué.

 

 

2 - Fermentation alcoolique

Transformation du sucre en alcool

3 - Fermentation malolactique

L’acide malique devient de l’acide lactique

4 - Assemblage

Assemblage

5 - Mise en bouteille

Mise en bouteille

6 - Prise de mousse

Seconde fermentation en bouteille qui dégage du gaz carbonique et donne l’effervescence au vin.

7 - Vieillissement

Vieillissement.

8 - Remuage

Remuage.

9 - Dégorgement et dosage

Dégorgement et dosage.

10 - Habillage et expédition

Habillage et expédition